lundi 17 décembre 2012

Dans ma longue vue (IX)

Au coin de la rue Masson, j'ai vu
Le Père Noël qui traversait
En faisant son cardio

mercredi 25 juillet 2012

Blood, Sex and WTF?

Deuxième soirée à Fantasia et pour la première fois, à la Cinémathèque!

Mon ami S. LaMerveille m'ayant gentiment prêté sa passe pour la rétrospective des 100 ans du studio Nikkatsu (en collaboration avec le Festival du Nouveau Cinéma), j'en ai profité pour aller voir Stray Cat Rock : Sexy Hunter.

Bon, j'avoue que le synopsis avait l'air assez intéressant. Un gang de filles, dirigé par une fière amazone (Mako) qui décide de tenir tête à un gang rival (et masculin), mené par l'ex de Mako, lorsque celui-ci décide de pourchasser (et tuer) tous les Japonais de sang mêlé. Du sang, du sexe et une bonne dose de violence (rehaussée de racisme), quoi de mieux pour passer un mercredi soir?

Malheureusement, je suis sortie de la salle pourchassée d'une horde de points d'interrogation. De mon propre aveu, j'admets ne pas particulièrement apprécié les films de gangsters ni les western spaghetti. Stray Cat Rock tombe dans ces deux catégories. Toutefois, lorsqu'on t'offre un cadeau, il faut en profiter (ou en faire profiter d'autres). Donc, je l'avoue, j'ai beaucoup aimé la musique (balades japonaises dans le style rock des années 70, SCORE!) mais le reste du film m'a laissé un WTF comme impression. Je crois que je suis juste (trop?) habituée au style très rapide des films d'action d'aujourd'hui et que c'est peut-être la raison pour laquelle la fin du film me laisse perplexe. (Quoiqu'à entendre les commentaires des autres spectateurs, je n'étais pas la seule. :P)

Point chouette de ma soirée, comme je suis arrivée tôt à la Cinémathèque, j'en ai profité pour visiter l'exposition If They Came From Within : An Alternative History of Canadian Horror Movies qui s'y trouve. Je vous invite à aller visiter cet univers parallèle où se qui présente des films d'horreur canadiens qui n'ont jamais été tournés, qui n'auraient pu être produits et même, qui n'auraient peut-être jamais dû exister.

Bonne visite!

mardi 24 juillet 2012

Été, terrasses et Fantasia

*tousse* *tousse*

Mais que de poussières dans ce blogue! Pas étonnant que mes allergies font un retour en grand!

Bon bon bon, d'accord, c'est l'été. Qui rime avec vacances, terrasses, lendemains de veille qui nous remettent en mémoire que notre foie n'est peut-être plus aussi efficace qu'à l'époque de nos 20 ans. (Oups...)

Mais outre le retour de la slush à la lime et le sorbet à la noix de coco, (c'est sérieusement infernal vivre à côté d'un glacier!), l'été ramène aussi les festivals dont Fantasia.

J'adore Fantasia et tente d'y aller à chaque année. J'adore pouvoir voir ces films qui n'apparaîtront jamais (ou alors très rarement) sur les écrans habituels. Des ninjas volants aux vampires empalés sur des nains de jardins en passant par les moustiques zombies et les films d'animation extraordinaires. Fantasia, c'est aussi les miaulements dans le fond de la salle, les files qui font le tour du pâté, les rassemblements geeks, Daniel et son fanclub et les réalisateurs fiers (mais timides) qui viennent présenter leurs films pour la première fois.

Cette année, j'ouvre ma saison Fantasia avec 3 films dont 2 courts-métrages.
Alchemy and Other Imperfections a ouvert la soirée. Présenté à Vancouver dans le cadre du Crazy8, ce court-métrage est magnifique à regarder. Monté à la manière d'un conte, les personnages principaux ne parlent absolument pas sauf le narrateur. On se laisse bercer par l'intrigue et les images pour finalement se faire surprendre par la finale. Chapeau!

Super egos poursuit la soirée. Réalisé dans le cadre du Kino Cabaret, ce court-métrage est inspiré du film Alter Ego (qui clôt la soirée) pour lui rendre hommage. Tourné à La Banquise, Super Egos présente des super-héros au cours une blind date. L'humour est punché, sarcastique à souhait et la finale m'a vraiment fait rigoler.

Enfin, Alter Ego, conclut le tout. Ce film raconte l'histoire de Brandon, un super-héros du nom de Fridge (diminutif de Refridgerator) qui préfère sa vie d'alter héros super-héroïque à son identité réelle. J'avais quelques réserves vis-à-vis ce film. Tout d'abord, l'histoire me rappelait beaucoup celle des Incredibles et avec tous les films de super-héros au cinéma ces temps-ci, j'avais peur d'assister à une séance de remâché/pré-digéré. Mais oh! Quelle surprise! Les dialogues sont épatants, les personnages attachants, les situations sont totalement absurdes et le jeu des acteurs est sublime. Ce film fait plusieurs clins d'oeil à plusieurs clichés fréquement utilisés dans les BD et s'en inspirent pour créer des situations complètement absurdes, mais qui marchent. Un film à ajouter à ma collection si jamais il sort en DVD.

À un prochain film!